mercredi 26 novembre 2008


Le Parlement



Moi devant le parlement (j'ai pas froid et je suis pas fatiguée)



Moi et le London Eye



Le Tower Bridge

Et je crois que c'est un peu tout ce que j'ai à donner pour ce coup-ci... faudra s'en contenter ...

Tour d'horizon...

Passage par le London Bridge, dans une parade de costards sombres/ attaché-case, petit déjeûner dans la City (un chocolat chaud à emporter, comme dans les films, sauf que dans les films ils boivent du café pour bien tenir la journée), passage par le Tower Bridge, Waterloo, arrivée au London Eye. Le London eye c'est la grande roue de Londres, celle qui domine toute la ville. Moi j'ai voulu jouer les touristes pour pendre des jolies photos vue de la grande roue, mais à 25 livres le tour, soit 30 euros, j'ai décidé que je prendrai des jolie photos de la grande roue tout court. Le parlement et son gros Ben, le parc Saint James, Piccadilly, Oxford Street (rien acheté, on a les mêmes magasins ici, mais avec beaucoup moins de monde), Chinatown, Trafalgar Square, le National Museum, et ce sera tout pour la journée. J'ai vu exactement les mêmes choses que tous les étrangers qui débarquent en Angleterre, et encore je me permets de dire que Londres manque de personnalité !!
Et puis comme dans un blog il faut des photos, j'ai demandé aux passant de prendre des photos de moi pour vous faire plaisir, parce qu'avec la tronche que j'ai dessus, c'est sûrement pas à moi que ça fait plaisir de les diffuser !!




(oui je sais, la prochaine fois je mettrais un correcteur de cernes et un coup de mascara !)


Le rouge, couleur officielle ?



Tout mais pas ça !!!

Alors, on va mettre ça sur le compte du temps qu'il a fait aujourd'hui, à savoir froid, venteux et humide, et puis sur le compte de mon état physique, à savoir épuisée par le boulot, puis sur le compte de l'heure à laquelle je suis partie ce matin, à savoir 7 heures, puis sur le compte de...
Première fois en trois semaines que je sors de mon bled pour enfin rejoindre Londres. A une heure de train de Maidstone, facile d'accès, jour de congés, bref conditions parfaitement réunies pour une journée à la japonaise (sans aucune connotation raciste), à savoir appareil photo et plan de la ville en main pour attaquer le tour des symboles de la capitale. En bonne sportive que je suis, j'ai décidé de marcher selon un parcours bien défini, mais en m'aventurant par les rues à vocation moins touristiques, celles qui ne débordent pas de stands de pin's et autres gadjets Union Jack destinés à ruiner l'étranger qui pense en plus qu'un chapeau en mousse avec le drapeau du Royaume Uni est un super cadeau à ramener à sa famille.
Et donc j'ai marché, et encore marché, et là...
Grosse déception.
J'ai marché pendant 6 heures, en espérant que Londres prenait juste son temps avant de me surprendre. Mais rien, keud, tchi, nada. Londres m'a déçu.
Une journée de marche, et pas un bâtiment, pas une ruelle, pas un détail n'a attiré mon attention au point de rester scotchée pendant un quart d'heure. Tout m'a paru aussi triste et froid que le temps qui m'accompagnait. Des bâtiment identiques et sans aucune chaleur, des rues larges et droites... Maidstone me paraît tellement plus intéressante avec son centre-ville piétons et ses maisons de briques. J'ai vraiment eu l'impression que Londres manquait tout simplement de personnalité. Alors c'est sûr, Rome ne s'est pas faite en un jour, et ne se visite pas non plus en un jour. J'ai pas du voir le sixième de la ville, et c'est pour ça que je ne desepère pas de trouver à Londres ce petit truc qui me marquera pour toujours. Je vais donc laisser à la capitale anglaise une autre chance de m'apprivoiser...

L'oeuf ou la poule ?

Grosse déception, il semblerait qu'il y ait eu plagiat, mais je ne saurais dire qui a commis la faute. Au hasard d'une promenade dans les rues de Londres, je suis tombée sur ce lampadaire (et sur toute une flopée même), je pense que le sigle que l'on appreçoit dessus rapellera à tous l'une des plus grandes marques de haute couture...






mardi 18 novembre 2008

Appelez-moi Francesca !

Parce que mes parents m'ont donnée un prénom trop difficile à prononcer pour les étrangers, j'avais trouvé un compromis avec les Anglais, en les autorisant à m'appeler Ocheun (Ocean), ce qui est sûrement plus proche de l'original que le Aciane ou le Osska russe. Cependant, ne nous emballons pas, mon patron a décidé qu'il avait pas envie de faire l'effort de se souvenir de mon prénom, et de me renommer Francesca. Pourquoi Francesca, ben déjà c'est ce qui ressemble le plus au mot French (française en anglais, oui parce que ça, il l'a bien enregistré que j'étais pas d'ici) et puis en plus je le soupçonne d'être Portugais (pour x raisons que je ne vous étalerai pas puisque ça n'intéresse personne), et Francesca ça fait bien pays du sud. Donc forcément, sur le planning, il a marqué Francesca, donc forcément tout le monde s'est mis dans la tête que je m'appelais Francesca, donc forcément tout le monde m'appelle Francesca, alors que tout le monde sait pertinemment que je ne m'appelle pas Francesca. Mais je crois que le pire dans tout ça, c'est que je me suis faite à ce prénom, et que je me retourne systématiquement lorsque je l'entends. Troubles schizophréniques, dédoublement de la personnalité ? (Est-ce que je décompense ?) Du coup j'en plaisantais avec le boss aujourd'hui, et il m'a demandé comment je voulais qu'il m'appelle (heu... je sais pas, au hasard, comme ça, une idée... PAR MON PRENOM !), et moi je lui ai tout naturellement dit que Francesca "it suits me" (ça me va bien). Voilà comment mettre un point d'honneur à la conversation. Mais ne vous méprenez pas, mon patron, il est plutôt gentil, sous ses airs de grand méchant tyran !
En parlant de grand méchant patron (celui qui a remplacé le grand méchant loup de nos années d'innocence), je crois qu'il a voulu testé mes capacités aujourd'hui, et du coup, j'ai eu la chance inespérée de faire ouverture-fermeture, à savoir 9 heures de service non-stop, avec le coup de speed de midi et deux, je suis en forme ce soir. En plus c'est un café italien et y a Julio Iglésias qui passe en boucle tous les jours (aucun rapport), avec des classiques de types "Only You" repris version crooner, le rêve de toute une vie ! J'y mettrais bien un coup de genou moi dans la chaîne hi-fi !
Et puis pour finir sur la journée boulot, j'ai reçu ma seconde paye du mois aujourd'hui. En cash. Dans une enveloppe. A la semaine. Ca fait toujours bizarre, pas l'habitude de pas avoir à gérer mon argent. Mais tout ça est parfaitement réglementaire. D'ailleurs, j'ai fait mes démarches pour obtenir un numéro social anglais, indispensable pour travailler en Angleterre, qui me sera attribué à vie. Je laisse mes traces partout où je passe. La grosse squateuse névrosée pas capable de se poser une bonne fois pour toute à un endroit bien défini (pour tout ce qui est interprétation hasardeuse de mon état psychologique, veuillez laisser un message après le bip).

lundi 17 novembre 2008

Ah oui, puis on les aime aussi pour ça :




Les Anglais savent nous surprendre là où on s'y attend le moins. On connaissait le "attention, passage d'animaux domestiques", le "attention, passage d'animaux sauvages", et bien désormais, on aura le "attention, passage de vieux" (comprenez : roulez au pas, et ne vous acharnez pas sur votre klaxon si un petit couple de vieux met 3/4 d'heure à traverser les 5 mètres qui séparent les deux trottoirs, merci).

samedi 15 novembre 2008

Les Anglais, on les aime pour leur esprit pratique :



En témoigne cette fabuleuse pissotière mobile en plastique, placée en plein milieu de la rue, un vendredi soir (jour de sortie), et qui remplace les angles et autres coins sombres des centres-ville. Là, j'avoue, fallait le trouver !! Le message : buvez comme des trous, mais s'il-vous-plaît, ne sacagez pas la ville ! Tu parles d'une campagne de sensibilisation...

mercredi 12 novembre 2008

Finalement, les gosses c'est un peu comme les animaux domestiques, moins t'en veux, plus ils te réclament. Ici y a deux petites, Scarlett, 6 ans, et Yazmine, 7. Et je crois qu'elle me prennent pour leur grande soeur. Pourtant on peut pas vraiment dire que je fais en sorte de les conforter dans leurs sentiments. Je ne vais jamais à elles, je leur fais pas des papouilles et des mamours, en fait j'aimerais assez qu'elles me laissent tranquille même. Mais non, quand je rentre, elles se jetent à mon cou, quand je suis dans ma chambre et que je suis occupée, elles s'installent et vaquent à leurs occupations, avec juste l'envie d'être en ma compagnie. J'ai même joué aux Légo et aux Polly Pocket !! Pire, la plus jeune passe son temps à me dire "I like you" et à me prendre la main, et comme j'ai un minimun d'éducation je peux difficilement lui dire d'aller se faire cuire un oeuf ! Mais des marmots faudra bien que j'en ai un jour, alors laissez-moi en paix tant que j'en veux pas !!!!! Je suis sûre que si j'étais sympa et pleine de bonnes attentions, elles ne m'accorderaient aucune importance !! Un peu comme les hommes finalement ! Tiens, ça me fait penser à syllogisme : les gosses sont comme des animaux domestiques, les hommes sont comme des gosses, donc les hommes sont comme des animaux domestiques ! Aucun féminisme acharné, juste une belle logique philosophique ;-)
Bon sinon, pour démentir toute fausse image sur la nourriture anglaise : non je ne suis pas morte empoisonnée, et non je ne suis pas devenu anorexique (comprendre, non je ne me fais pas vomir après chaque repas, puis de toute façon j'ai de bonnes réserves avant de devenir anorexique), bref, on peut même dire que je mange plutôt pas mal. Peut-être que j'ai de la chance, je n'en exclus pas la possibilité. Une chose est sûre, c'est plus varié que la patate russe. Des légumes tous les jours - et pour faire plaisir à mon papa, des légumes verts s'il vous plaît - de la viande, du poisson, des féculents, bref repas équilibrés et plutôt bons, c'est donc avec plaisir que je m'installe à table tous les soirs. Le seul hic, mais je crois que c'est THE hic, celui que je retrouverai dans tous les pays sauf le mien, c'est le pain. Si en Russie j'avais le droit à du pain noir, ben ici j'ai le droit à du bon pain de mie qui va bien. Autant dire que le pain russe me manque ! Alors j'oublie le pain au dinner, et je m'en contente au petit dèj., toasté, beurré, accompagné d'un bol de Spécial K. C'est pas la grande joie, mais faudrait bien qu'un jour je comprenne que le petit déjeûner, c'est la spécialité française. Pas de jus d'orange frais, pas de chocolat en poudre, pas de biscottes (vous voyez, je suis même pas exigeante), pas de confiture ! Sniff !

dimanche 9 novembre 2008

Arrivée dimanche, installée lundi, et embauchée mardi.

Il ne m'aura pas fallu plus d'une demi-journée pour trouver de quoi assurer mon loyer sans avoir à taper dans mon crédit. Mardi, dure journée, en talon comme une abrutie, j'ai joué les factrices et déposé pas moins d'un trentaine de cv dans tous les commerces susceptibles d'avoir besoin d'une Française qui comprend pas vraiment ce qu'on lui dit et surtout qui est complètement autiste quand il s'agit de communiquer (bon ça c'était le premier jour, ça va j'ai pris le pli depuis). Après avoir entendu plus d'un "ah mais vous savez, avec la crise..." - oui, c'est bon je sais, aux dernières nouvelles, on avait la même, de crise !! ' - j'ai donc eu deux propositions, immédiatement acceptées dans la mesure où je n'ai pas vraiment les moyens de faire les difficiles (500 euros de loyer - d'après ce qu'on me dit c'est peu cher pour le gîte et le couvert, donc j'ai décidé de ne plus m'en plaindre). Serveuse dans une brasserie la semaine, je sers des cappuccinos et des cafés latte en ajoutant un "anything else ?" avec le sourire, et non un "what else ?" avec Georges Clooney... (eh, pas mal le petit jeu de mot ! ). Et puis, le week-end, je travaille de nuit dans un club branché super sympa, le V Bar, où pour le moment je ne suis que "celle qui encaisse", mais où je pourrais bien devenir plus que ça une fois mon anglais plus approprié (c'est-à-dire être capable de comprendre "2 bières, 3 bières et 1 bière s'il vous plaît". Je fais ça que deux soirs dans la semaine mais c'est une super expérience. Les personnes avec qui je bosse sont très sympas, et notamment ma patronne ; je rencontre plein de monde, j'arrête pas de parler et de demander "hein ?", et surtout je me régale à observer et comparer (est-ce que ce n'est pas ce que nous passons le plus de temps à faire finalement ? Comparer sa garde-robe avec celle de ses copines, comparer la cuisine de belle-maman avec celle de maman, comparer son copain avec son ex, et autres comparaisons plus intimes... Sommes-nous toujours à la recherche de la certitude d'avoir ce qu'il y a de mieux ? Ne sommes-nous donc pas capables de se satisfaire de ce qu'on a sans avoir à s'assurer d'avoir fait le bon choix ?) Bref, cinq heures derrière une caisse (n'est pas caissière qui veut, merci Inter!), ça donne le temps de juger. Et la première constatation, celle qui dépasse toutes les limites de l'entendement, c'est que peu importe où il se trouve, le mâle boit. Le mâle se pochtronne le vendredi soir en France, il se pochtronne le vendredi soir en Russie, et il se pochtronne le vendredi soir en Angleterre (je ne me fais pas de bile pour le mâle en Allemagne, aux Etats-Unis ou en Afrique du sud). Le seul point qui pourrait éventuellement différencier les diverses espèces d'hommes, c'est l'alcool ingurgité : wiskhy-coca pour les Français, vodka pour les Russes et bière pour les Anglais. Bravo les gars, vous avez de la personnalité !! Le reste c'est du déjà vu : les mecs deviennent des gros beaufs, ingurgitent le maximun d'alcool en un minimum de temps, et claquent toute la paye de la semaine en cinq minutes. Les filles en prennent pour leur compte aussi. L'Angleterre arrive ex-aequo avec la Russie en matière de fausses blondes ultra vulgaires qui s'habillent en 16 ans. Le bad ! Bon à côté de ça, y a les bons points, et j'ai donné du négatif juste parce que je suis énervée ce soir ! Les bons points c'est que les Anglais savent s'amuser et ne se prennent pas la tête. Si beaucoup de filles sont vulgaires, et viennent dans l'idée de se montrer, il n'en reste pas moins qu'elles ne se prennent pas la tête et s'éclatent sur la piste de danse, tous comme les mecs d'ailleurs. Et ce petit monde ne tape pas juste du pied en faisant un petit mouvement de tête sur le rythme de la musique, mais lâche son corps sans aucun complexe. Et ça, ça change des clubs français où tout le monde à l'air si coincé !

Résumé de la semaine : je crois que je me plais ici.



Mon boulot semaine

Maidstone








Déjà prêts pour Noël



Me voici donc à Maidstone, 50 bornes de Londres, en Angleterre pour la petite précision. Deux jours m'ont suffi pour tomber litéralement amoureuse de l'Angleterre (donc pour résumer, je suis française, amoureuse de l'Angleterre, et en couple avec un Russe qui vit en Russie - qui peut faire mieux ?). Maidstone, capitale du Kent, 150 000 habitants. Une ville toutes en briques, des maisons typiquement anglaises, un joli petit centre-ville piéton, et des voitures qui roulent à gauche ; une ville vivante, pleine de jeunes et de moins jeunes, et puis pleine d'Anglais ! Et moi, j'adoooore les Anglais, je veux dire, la population anglaise (bien que la population male de Maidstone soit d'une qualité particulièrement appréciable - comprenez "y a grave du beau gosse"). Les Anglais, du moins ici, sont tout ce que j'aime. Naturellement polis, souriant, aimables, droits (ah ben c'est sur que ça change des Russes hein !!). Bon le seul problème avec les Anglais, c'est qu'à trop vouloir se distinguer, ils me font perdre tous mes repères : ils roulent à gauche, ils parlent en miles, en inches, ils veulent pas des euros et ma pointure en chaussure c'est 5 !!! Mais comment est-ce que je vais m'en sortir !!!!!!!!


Ma chambre (tv, salle de bain, wifi)


Ma chambre



Mon lotissement, avec ma maison dans le coin à gauche, troisième fenêtre en partant de la gauche.


Mon lotissement
Les personnes qui me connaissent le mieux diront probablement qu'ils en ont marre de gonfler la liste de leurs favoris avec l'adresse de mes blogs, ou bien alors que j'aurais pu avoir l'idée de faire un seul blog relatatant mes voyages un peu plus tôt. Mais ces personnes là savent aussi que non contente d'être accro aux voyages, je le suis aussi à l'écriture, et j'éprouve un immense besoin d'exhiber ma vie sur la toile, et c'est pourquoi je ne pouvais pas vous laisser sans nouvelles. Mais cette fois-ci, il n'y aura plus qu'une seule adresse à retenir, et ce, je l'espère, pour toujours.



En route pour l'aventure...


Sur le ferry ...



Douvres